Dancing With The noise nouvelle version. dernièrement:

En passant: Jagwar Ma. Un possible revival Baggy/Madchester?













Souvent j' ai parlé de la nostalgie et des effets néfastes de la mode rétro omniprésente en musique.  Mais seulement voilà, moi aussi j' ai mes failles. Moi aussi je peux devenir complètement gaga et peut-être perdre  une once d' objectivité critique. Alors il va être question ici d'un groupe du présent faisant une musique du passé d' où son classement dans la rubrique faille spatio-temporelle. Mais pas de n'importe quelle musique. Une musique et un mouvement  qui ont été trop souvent méprisés par les milieux indie et rock-critique. Beaucoup de sarcasmes et un certain mépris  lus ou entendus pour un courant à la portée bien plus importante que simplement "anecdotique" comme on nous le dit.

Alors quitte à revenir dans le passé autant qu'on le fasse bien. Des revivalismes il y en a eu de tous les genres. Shoegaze,électro, rock, punk etc.Certains me concernaient, d' autres moins. En général je me contentais d' écouter sans tomber dans le panneau de la nostalgie. Le jugement était fait avec  lucidité.
Mais il en manquait un et probablement celui qui concerne  le genre musicale qui a le plus compté dans ma jeunesse. Le pendant du shoegaze   dans l'univers musicale de mes vingts ans. Opposés mais inévitablement associés. Comme les deux faces d'une même carte.
Les premiers disques que l' on écoute vers nos 18-20 ans sans tenir compte de leurs réelles qualités artistiques ont toujours ce petit truc en plus. Peut-être parce qu'ils sont à l' origine d' une passion qui subsiste jusqu'à nos jours, un passion active dans  la construction de l' adulte et le fan de musique que je suis devenu.

Voici quelques jours un titre squatte mon esprit. Une simple petite ritournelle qui me rend totalement hébété, ahuri et plonge DWTN dans la contradiction la plus totale.



Ils s' appellent Jagwar Ma et nous ponde du bon son baggy . Un peu comme si Andrew Weatherall produisait les Animal Collective avec d' étranges réminiscences GusGussiennes (vers la fin de ce titre) .
Et oui messieurs et mesdames. Un revival baggy/madchester pointe son nez et voici venu  le moment de la vengeance. Tout au moins d'une salvatrice réhabilitation d'un mouvement révolutionnaire. Un tournant musicale, sociale et vestimentaire. Le présent lui doit beaucoup.




 Le baggy et madchester c' était quoi?

Une révolution musicale:
Le son baggy pouvait se résumé à la rencontre du  rock indie des 80's(la jangle)  influencé par les 60's    avec la culture dancefloor et l' acidhouse. Plus précisément il faut rajouter qu'à l' origine les groupes fondateurs du courant se contentaient de piquer au funk des 70's sa rythmique et  de garder les guitares psychédélique du rock et de la pop. En 2013 faire du rock dansant c' est devenu une norme. Cela ne l' était pas en 1988-90.
Deux mondes séparés se retrouvèrent alors pour l' une des dernières grosse fiesta que le rock a connu. L' épicentre sera Manchester. Bien avant Rapture, LCD Soundsystem ou Foals. James Murphy passe aujourd' hui pour un héros avant-gardiste inattaquable . Il est  surtout à mes yeux un génial enfant des groupes baggys et de Madchester car il leur doit beaucoup.

En premier lieu si le baggy fut révolutionnaire c' est parce qu'il nous  donna  une musique "pop-rock" terriblement dansante et develppa l' ouverture d' esprit d'un bon nombre. Idée  en 1988-90  quasi abandonnée depuis longtemps dans l'indie-music depuis les début des 80's et des groupes comme Gang Of Four ou A certain Ratio coté anglais et Talking Heads, ESG ou Liquid Liquid outre atlantique .
Les musiques de danse souffraient depuis longtemps d'une mauvaise image au sein des groupes pop/rock qui les jugeaient régressives et tout simplement "débiles" depuis le disco. L'utilisation de l'électronique et les synthés étaient aussi sujet à moqueries et dédains dans le milieu rock. Bref, ceux qui les utilisaient n' étaient pas des musiciens selon les autres.
Ces tensions sont toujours perceptibles chez certaines personnes de nos jours.

New Order après "Blue Monday" (1983) continuait bien son passage des salles de concerts vers les pistes de danse   mais ils  passaient simplement pour une gentille et acceptable anomalie.  La culture club émergeait à peine en Europe et bon nombre des membres des groupes baggys se confrontèrent à cette nouvelle culture et s' y immergèrent totalement. L' apparition d' une nouvelle drogue (l'ecstasy) participa aussi à  la mutation. Et c'est là qu'intervient  Factory Records et son nouveau joujou, l' Hacienda. Deux mondes éloignés se rencontrèrent ainsi  dans les murs du club mancunien qui faisait également office de salle de concert, une anomalie à l' époque et du coup un concept totalement novateur.

Des types comme les Happy Mondays s'en foutaient pas mal de ces guéguerres de clochers. Pour moi ce sont eux les vrais inventeurs du genre grace à leur ouverture d' esprit. Ou serait-ce à cause de leur simplicité d' esprit? De simples neuneus seraient-ils à l'origine de l'une des dernières grandes révolutions qu' a connu la musique? Ça serait pas la première fois en tout cas.
Le courant baggy  et ce que l'on appelle "Madchester"  sont fortement lié ne serait-ce que par le lieu d' origine ou les  liens entre ses membres respectifs  mais il faut apporté une petite précision importante. Le terme baggy désigne surtout les groupes rocks. Un sorte de sous-ensemble de  "Madchester" dans lequel on inclue les dj's (808 State ou A Guy Called Gerald par exemple).
Les Mondays sont les videurs/dealers à la porte séparant ces deux ensembles. Les Stone Roses et les Inspiral Carpets avaient bien  le songwriting et les qualités techniques pour eux mais les Mondays sont ceux qui ont fait exploser définitivement les frontières stylistiques. C'est eux qui introduisirent l' électronique via les synthétiseurs 80's alors que les deux autres utilisaient uniquement les même instruments que les groupes sixties.

Si l ' acid house fit en  premier temps l' incursion en territoire rock via une influence plus culturelle que purement musicale, en deuxième temps, elle y entra de plein pied quand ses dj's se mirent à remixer  en utilisant l' électronique  sur certains des titres des groupes baggys. Tous les témoins de Madchester vous le confirmeront. Le phénomène "Madchester" décolla réellement en terme de notoriété et d'influence qu' avec les remix qui apparurent vers 88-89. Les Roses suivirent alors les Mondays en abandonnant leurs looks d' origines et leurs tics gothique dus à la production de Martin  Hannett  de leurs titres datant de 1985 !!!. Et si les Stone Roses taillèrent l'un des plus beaux cristals fruit de la rencontre du rock avec l' acidhouse ("Fools gold") en utilisant allègrement les techniques de la production acid-house et celles des dj's c' était à la suite du légendaire "WLF" des Mondays mixé par Vince Clarke (dj à l' hacienda).

Il est inutile je pense de vous préciser qui est le monsieur au phrasé très so british qui présente les Roses.



  Revenons un instant aux Jagwar Ma.

Titre lui aussi baggy par excellence dans sa production, sa structure  et les sensations ressenties . D'abord on écoute ça comme si c' était un simple titre psyché-pop de Tame Impala ou des MGMT de 3/4 minutes puis nous prennent une irrépressible envie de danser  et le désir que ce morceau ne se termine qu'au bout de la nuit. Typiquement  dancefloor.


Sont-ils vraiment baggy? Oui. Beaucoup de rock-critique parlent à  leur propos  du chant enfumé et traînant de Ian Brown  (Stone Roses) et des productions d' Andrew Weatheral (Primal Scream). Le plus étonnant c' est qu'il ne s' agit pas de "scallies"(explication plus bas de ce terme) de Manchester. C'est peut-être pour ça que les Mondays ne sont pas cités. Ben non. Les deux membres du groupes ne sont pas sont nés à l' opposé de la cité du nord de l' Angleterre et de Salford(quartier populaire de Manchester). L' Australie comme Tame Impala. Ils ne sont pas potes avec Bez mais avec les Foals (probable participation au dernier album selon les dires). Ils n' ont pas non plus enregistré le disque dans les studios de New Order mais étonnamment en France dans un château abandonné!!??

Si on ne connaît pas énormément le baggy et Madchester on pourrait  dire que Jagwar Ma apporte une originalité avec leur passion avouée pour le producteur hip hop  J Dilla et le mash-up des Avalanches. C' est mal connaître les liens étroits entre musique noire  et blanche tout au long de l' histoire mancunienne et de la genèse de Madchester. Les Mondays écoutaient énormément de funk et incluait ses éléments rythmiques dans leur musique, les même éléments samplés à tour de bras par les djs hip-hop dans les 80's. L' hacienda à même connu une période ou sa fréquentation offrait une importante mixité sociale et raciale. Éléments trop souvent oubliés. De plus Madchester ne comptait pas seulement parmi ses troupes des groupes indies à guitare, mais aussi des MC.




Le baggy/Madchester : aussi et surtout une importante révolution sociale et vestimentaire.

Je parlais de Scallies. Ce terme désigne une sous culture des jeunes issus de la classe ouvrière anglaise. Les Happy Mondays en sont de parfaits exemples. En France on appellerait ça   de nos jours des cailleras ou holigans. Le baggy c' était ça. L' irruption de la working class dans l'indie-music plutot constitué de gentils étudiants souvent issus de la midle class.
C' était déjà arrivé par le passé avec les Pistols ou Jesus & Mary Chains pour la faire courte mais à la différence des deux nommés, les "scallies" n' arboraient pas vraiment un total look "Rock" ou "Punk". A l'instar du hip hop la culture Scallies  vouait un culte pour les marques par  héritage des sous-cultures rock qu'ils  suivaient auparavant: Mods, skinhead ou Suedehead. A la fin des 70's le changement arriva via les gradins des stades de foot. Les chaussures , les samba d' adidas, et les vêtement amples provenant du sport devinrent des vêtements des rues et donc un identifiant sociale. Terminé donc Doc Marteens et fringues étriqués du rock.


 Et puis apparaît le fameux pantalon "Baggy" qui donna son nom à cette scène musicale constituée par des "scallies". Et là aussi une précision doit être apportée.Le "baggy mancunien" n' est pas un simple emprunt au hip hop comme je l' ai déjà entendu. Si les deux cultures ont beaucoup de points communs croire que l'une à influencé exclusivement l' autre est exagérée. Les looks hip-hop et scallies sont apparus à la même époque et au final leurs évolutions ont été parallèles.
En fait le pantalon baggy de manchester était des jeans pattes d' ef et non un modèle calqué sur les survêtements du hip-hop. Certains évoquent que Ian Brown animé par  sa passion pour les sixties serait tombé sur un vieux stock.
En résumé le look Baggy/madchester sera un curieux mélange novateur et très influant provenant du choc inédit de la culture rock (hippie/psyché)  avec le sport. Regardez nos rues de nos jours. Tout le monde s'y est mis. Combien de fois me suis-je fait refoulé de boite  à l' époque pour port de basket .
Le baggy/madchester serait-il aussi une sorte de palier dans la démocratisation de la la culture dance et un choc social? Assurément.  L' irruption de ces  lascars de la working class du nord de l' Angleterre avec leurs sales manières et leur look bizarre  fut un choc pour la société du reste du pays après les looks plutot classiques et propres sur eux de la pop des 80's n' évoquant rien de réalité sociale(Duran Duran, Phil Collins). Il faut préciser  que le pays se remettait à peine du phénomène Hooligans apparu dans les stades (Le Heysel 1985). La société par hypocrisie avait pris des mesures pour les chasser des gradins et voilà pas qu'ils réussissaient à revenir via la musique. Le traumatisme de l' Angleterre bien pensante a été presque aussi fort que face à  l' apparition celui des Sex Pistols avec leurs fringues déchirés  à la BBC. Et je ne vous parle même pas de la culture club et de l'ecstasy qui allait avec. Madchester fut également une parfaite rampe de lancement au mouvement des raves.




L' après  baggy/madchester.
Je tiens à prévenir tout de suite les plus jeunes. Le baggy et la folie Madchester c' était bien mais les lendemains de fête ont été très dures. Trop de drogues, trop de nuit blanches, trop d' hédonisme et d' insouciance. Très vite les railleries arrivèrent. Faut dire que les fins pathétiques des Happy Mondays et des Stone Roses d'une part, la violence provenant du trafic de drogue entraînant la faillite de l' Haçienda de l' autre,  y sont pour beaucoup. Madchester était devenu Gunchester.
Le fait aussi que beaucoup de groupes pouvant être taxé d' opportunisme avaient rattrapé à l' arrache le dernier wagon de la vague mancunienne et  jetèrent l'opprobre sur l'ensemble du mouvement.
Ce dernier  déclina très vite et son heure de gloire ne dépassa  pas 1991. Mais il y a une raison qui n' a rien à voir avec un quelconque effet de mode passager , une superficialité des groupes ou tout simplement qu'ils n' avaient  pas les épaules. Cette scène principalement Mancunienne était constituée de groupes nés bien avant 1988 (date reconnu pour être le début du mouvement). Les Stone Roses, 1984. Les Happy Mondays, 1980!!! Inspiral Carpets, 1987 . Soup Dragons, 1985. The Mock Turtles 1985. Ils étaient tout simplement épuisés  par de très longues carrières dans des conditions bien plus difficiles qu'à présent. Ils n'ont pu trouver la force nécessaire pour se renouveler quand le succés leur tomba dessus tardivement.
La presse londonienne après avoir porter aux nues le mouvement le désingua illico. Et elle avait beau jeu de ridiculiser ces types venu du nord  qui n' avaient pas toujours le bagage culturel suffisant pour bien passer en interview à cause de leur milieu social . Racisme sociale et régional un petit peu.
Si souvent la critique provenait effectivement de la presse londonienne les coups de poignards dans le dos sont aussi venus de Manchester. Morissey rejeta violemment toute cette scène jugée  trop "superficiels". Le gros Momo faisait surtout preuve d'une certaine étroitesse d' esprit.

Les années 90's et leur cynisme prendraient le relais avec le grunge et la britpop. Oasis deviendra le plus grand groupe du monde avec du bon rock pas dansant pour deux soux  mais en n' oubliant surtout pas de piquer beaucoup aux Stone Roses et Happy Mondays pour l' attitude et le look. Le bigbeat des Chemical Brothers ou de Prodigy prendront le pouvoir sur les dancefloor pour indie boys.
Même Blur et le malin Damon Albarn s'y étaient mis comme le prouve le titre suivant. Bien avant qu'il puise son inspiration dans l' héritage musicale britannique en citant The Kinks à tout va  et en portant du Fred Perry.  Albarn pompa Madchester. Du point de vue capillaire comme musical.


Depuis 1991 la musique baggy  fit de très brèves réapparitions sur le devant de la scène mais en même temps l' héritage de Madchester  devint omniprésent.
Je disais que pour le jeune que j' étais alors le shoegaze et le doublé Baggy/madchester étaient opposés.
Et bien j' ai un peu exagéré parce qu' avec la vidéo qui suit on  comprend aisément que les portes étaient ouvertes entre les deux genres.




2013: l' année d'un possible revival baggy/Madchester. Utile ou totalement stupide?
Utile pour la réhabilitation du truc et du coup pas totalement stupide si on compare à la flopée de revival souvent dérisoires depuis 15 ans.
Possible? Oui et pas seulement à cause de Jagwar Ma qui ne sont pas se nourrit uniquement d'un style particulier en mélangeant également beaucoup d' autres genre dont une bonne dose de dream-pop  . Pas non plus un raz de marée planétaire. Je dirai à propos des Jagwar Ma  qu'ils tombent surtout pile-poile à la suite du psychédélisme de Tame Impala.
C'est qu'il va aussi se passer  un truc bizarre en lien avec le baggy et madchester. Et c'est aux Etats Unis que ça va avoir lieu. The Stone Roses vont jouer en tête d' affiche du festival Coachella. En Europe ce serait normal ou à peine exagéré vu l' âge de leur discographie  mais aux States c' est devenu depuis quelques semaines une mini polémique. Les trois quarts des spectateurs qui assisteront à ce festival n'ont jamais entendu parlé du groupe comme le raconte cette article (ici). L' Amérique va découvrir  la bande de Ian Brown et c 'est tout  Madchester qu'elle va se prendre dans la gueule. La  culture dansefloor/électro européenne c'est tout nouveau pour le grand public américain. Ils sont persuadés qu'elle a commencé avec Daft Punk (dans le meilleur des cas) ou commencé par Skrillex et l' horrible Deadmau5 et poursuivi avec David Guetta. C'est dire. Le milieu indie (lectorat de Pitchfork) dans une moindre mesure n'est pas en reste non plus et un groupe comme Jagwar Ma sera à ses yeux porteur du statut de nouveauté totalement périmé par chez nous.

REVUE DES EFFECTIFS spécifiquement Baggy:
Les grands frères:
New Order évidemment  avec le plus Madchester de leur album, "Technique".
Le label Factory et l' Haçienda  pour l' ensemble de leur oeuvre . Des compiles de ce que passaient les Djs existent et sont fabuleuses pour revivre un peu ce qu'à été le second Summer of Love.

Les quatre piliers du Baggy:
The Stone Roses (l' éponyme + Fools Golds)
Happy Mondays ("Bummed", "Pills'n'thrills and Bellyaches", et surtout les remixes de l'époque avec le ep "Hallelujah")
Inspiral Carpets ("Life" et "The Beast Inside")
The Charlatans("Some Friendly"). Après l' éffondrement du mouvement et la mort de son claviériste les hommes de Tim Burgess se tournèrent vers la Britpop tout en gardant leur charme de groupe du Nord.

Le reste du peloton:
Beaucoup n' ont pas convaincu sur la durée d' un album mais nous ont offert des singles légendaires. Certains venaient de Manchester d' autres des environs. Parfois leurs musiques étaient différentes des quatre principaux groupes à cause d' influences différentes mais elles avaient malgré celà de franches caractéristiques Baggy.
The Mock Turtles, New Fast Automatic Daffodils, Northside, Candy Flip.

Ceux qui touchèrent le grand public:
The Soup Dragons (qui n' était pas de Manchester), sous très  forte influence baggy, ont été les grands gagnants planétaires avec leur tube "im free". L'une des rares occasion d' entendre du Baggy à la télé française.

Les opportunistes:
Blur bien sûr mais aussi un vieux groupe de Manchester qui a vu sa carrière relancée par le mouvement Madchester alors qu'ils en était assez éloignés à l' origine. James. A l' époque on disait aussi d' eux qu'ils vendaient plus de leur superbes T-shirts que de disques.

Les opportunistes qui avait le droit:
The Fall. Mark E Smiths ne se gèna pas pour habiller son post-punk répétitif des plus beaux attributs dancefloor.
La réponse du label Creation et de son boss McGee à tout Madchester, Primal Scream et leurs collaboration avec Andrew Weatherall qui nous donna l' immense "Screamadelica".

Le fantome baggy après Madchester et jusqu'à nos jours:
The Regular Fries ("Accept the signal")
Lo Fidelity All Stars pour la version Bigbeat("How to operate...")
Working for Nuclear Free City (tout)
Kasabian avec leur premier album éponyme avant qu'ils en fassent des tonnes .
Et bien sûr, Jagwar Ma.


Baggy/Madchester by olivier maury on Grooveshark


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